paroles du bout du monde

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Keyword - coucher et lever de soleil -

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vendredi 21 novembre 2008

entre vieilles pierres et bords de mer


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Sur la route qui nous ramène vers la côte Caraïbe, nous nous arrêtons à différents sites maya et divers bords de mer qui entrecoupent agréablement le long trajet en voiture. Les ruines de Kohunlich désertées par les touristes ou celles bien plus prisées de Coba ou Tulum témoignent de tous les vestiges laissés par l'empire maya. Une civilisation si riche que de nouvelles cités sont régulièrement découvertes au milieu de la forêt qui s'étend du Mexique au Honduras. Pour les amoureux des vieilles pierres, un voyage dans le Yucatan n'est pas une sinécure. Et pour en revenir à Tulum, elle se niche sur le littoral avec ses fondations qui trempent dans la mer des Caraïbes. Malgré sa petite taille, elle offre un panorama quasi-parfait pour se laisser aller face un coucher de soleil.

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lundi 3 novembre 2008

dans les étoiles sur le Mauna Kea


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Deux sommets de plus de 4000 mètres, le Mauna Loa et le Mauna Kea, percent l'étendue laiteuse de nuages qui recouvre invariablement les après-midi de Big Island. Une route s'immisce entre ces 2 géants, nous la parcourons sur plusieurs dizaines de kilomètres puis bifurquons sur la droite et nous élevons sur les pentes du Mauna Kea. La végétation disparaît pour une herbe rase et cramoisie qui enveloppe les zones non pierreuses. Nous fermons nos vitres, le froid nous pique la peau. Mais les températures ne sont pas encore hivernales lorsqu'une couche de neige jonche les hauteurs du volcan.
La pureté du ciel attire les astronomes du monde entier et plusieurs champignons métalliques au coupole blanche ou argentée ont poussé sur le sommet. Ces observatoires et télescopes utilisent les dernières technologies pour tenter de déchiffrer les étoiles et autres manifestations lumineuses et radio-électriques. Nous nous garons à côté du plus grand télescope du monde. L'océan de nuages qui nous entoure ne tarde pas à se gorger de teintes ocres et nous restons silencieux face au soleil qui disparaît lentement à l'horizon.
Lorsque la nuit est bien établie, à mi-hauteur de la montagne, un groupe d'astronomes, amateurs ou professionnels, nous dispensent des explications sur la voute céleste. Des télescopes portatifs à commande électronique pointent sur des objets remarquables dans le ciel tels que galaxies ou nuages cosmiques. Une rencontre informelle et pédagogique entre un groupe de passionnés et une poignée de touristes désireux de comprendre un peu mieux ce qui se passe au-dessus de leurs têtes.

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mercredi 29 octobre 2008

plaisir pédestre sur le Kalalau trail


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Je quitte la cohue d'Honolulu pour Lihue, ville principale de l'île de Kauai que les locaux et les agences de tourisme surnomment communément l'île jardin. A la sortie de l'aéroport, je tends mon pouce pour solliciter une âme charitable à s'arrêter. Je parcours en stop les 50 miles qui me sépare de Kee beach au nord. Impossible d'aller plus loin en voiture, le ruban d'asphalte s'évanouit au pied des falaises Na Pali ; les prochains versants et criques, c'est à la force des mollets qu'il faut les explorer. Le dernier hôte qui m'a gentiment pris à l'arrière de son pick-up me prodigue quelques conseils sur la randonnée tandis que je sangle mon sac-à-dos.
L'après-midi est bien avancée et je ne me rendrai qu'au premier campement, la plage d'Hanakapiai, à un peu plus d'une heure du début du sentier. Le lieu, discret et apaisant, ferait pâlir les campings du sud de la France. Je pose ma tente au bord de la rivière et au bord de la plage en même temps. Un luxe que je déguste assis sur un rocher, les yeux noyés dans l'océan. Un coucher de soleil savoureux entrecroisé de grondement océanique et de glissement réconfortant d'eau douce. Le nom de cette plage vient d'une cascade en amont de la rivière. Un chemin étroit me conduit à cette colonne d'eau, un spectacle privé que je vis intensément.

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Je démonte ma tente avec hâte. Je remets mon sac sur le dos et foule le sentier de terre rouge qui serpente vers les hauteurs. La plage d'Hanakapiai se dessine en contrebas et les falaises bâties dans la roche volcanique tissent le spectacle de mes prochaines heures de marche. Une randonnée exigeante où les portions de plat sont inexistantes pour laisser le champ libre à des montées harassantes et des descentes vertigineuses et glissantes. Accrochés à cette nature sauvage, mes pas évoluent prudemment à flanc de falaises tandis qu'une mâchoire d'écume rugit à ses pieds. Plus j'avance et plus les anses et promontoires semble s'enchaîner sans fin.
Une langue de sable se dresse timidement au loin, c'est la plage de Kalalau, point final de la randonnée. Mais, alors que je franchis un dernier monticule de terre pourpre, je ne peux aller plus loin. Je pose mon sac ; la beauté des arêtes volcaniques drapées sur la falaise me donne des ailes. Un déluge de couleurs caressées par le soleil couchant. Une couverture verte coiffe la roche noire qui domine les environs. La terre rouge qui porte mes pas meurt sur une plage de galets mouillée par une eau bleu azur parsemée de rouleaux à la robe lactée. Le tapis de sable ocre au bout du chemin m'attend. La fatigue s'est volatilisée tandis que je reprends ma marche sur cette terre bénie. Je délace mes chaussures et termine les derniers mètres en glissant pieds nus sur ce sable humide.

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Pendant trois jours, je vis dans ce paradis accompagné d'une dizaine de chanceux à peine. Un soir, l'envie de dormir dans la grotte est trop tentante et je délaisse ma tente pour une nuit encore plus près de la nature. Au matin, je scrute la plage des yeux, ma tente a disparu ! Les vagues nocturnes d'une intensité incroyable ont outrepassé la dune et balayé mon abri en toile qui a fini son voyage au pied de la falaise. Désensabler la tente, la rincer et la faire sécher occupent ma matinée. Mes pieds creusent des sillons dans le sol pour retrouver les piquets. Les dégâts sont mineurs avec un guide de voyage gorgé d'eau et un lecteur MP3 HS. Ces péripéties ne font pas vaciller le bonheur d'être là. Mais chaque instant de joie aussi intense et profond soit-il s'effondre en une fin plus ou moins douloureuse et détestable. Au matin du quatrième jour, je rempile mes affaires et repars. 6 heures de marche exigeante ou je déroule le scénario en sens inverse. En sortant du sentier, j'aperçois d'autres randonneurs qui ont goûté aux mêmes émotions au milieu des falaises Na Pali. On discute à en oublier l'heure. Le crépuscule arrive plus vite que prévu et sans logement pour la nuit je me cale sous une table dans un parc public. Une nuit sans étoile mais constellée de passages colorés du merveilleux Kalalau trail.

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